Platinium *VAN PAËMEL*

La veille, Halley avait reçu ses résultats des tests qu’elle avait passés. Elle s’en était plutôt bien sortie et la directrice, Melody, lui avait attribué une monture.

Ce matin-là, elle s’était levée de bonne heure. Un papier à la main, elle se dirigea vers les écuries. Sur celui était écrit « Platinium Van Paëmel , écurie dressage, allée club ». Une fois arrivée à l’endroit indiqué, elle aperçu la porte du hongre qui serait sa monture pour le mois. Halley glissa sa tête par-dessus la porte du box et le vit, au fond, la regardant les oreilles dressées. Il se rapprocha et Halley sorti simplement sa tête du box. Ils se regardèrent ainsi durant quelques secondes puis la jeune fille osa rapprocher sa main de la petite tête du hongre.

« Coucou toi ! »

Elle le caressa ainsi pendant quelques minutes puis elle pénétra dans le box de l’équidé. Celui-ci se laissa faire sans broncher ce qui fit sourire Halley. Enfin, elle se décida à le quitter pour aller chercher le matériel correspondant à l’Anglo-arabe. Un licol bleu marine, un filet et une selle en cuir noir, un tapis de selle bleu marine, des bandes de travail mais aussi tout le matériel nécessaire au pansage du cheval.

Face à la porte du box, elle y pénétra puis elle enfila le licol sur la tête de Platinium dans le but de le panser à l’extérieur. Après l’avoir attaché à un anneau, elle utilisa l’étrille, le bouchon, la brosse douce, mais aussi le cure-pied, le peigne et une éponge humide. Le hongre semblait grandement apprécier que l’on s’occupât de lui. Pour terminer, elle harnacha sa monture et c’était parti pour une bonne séance de travail.


« Terrain de sable : séance de travail »

« De retour à l’anneau »

Après lui avoir attaché le licol autour de son cou, elle le déharnacha puis elle lui mit correctement ce qu’il avait de fixé à son encolure. Elle le pansa avec les mêmes outils qu’elle avait utilisé avant sa petite reprise « personnelle » puis elle emprunta un petit peu de la paille qu’il y avait dans le box de l’Anglo-arabe pour sécher, en partie, les endroits emplis de transpiration. Avec amour, elle le conduisit vers son box et, quelques caresses plus tard, elle se retrouva à l’extérieur des écuries, en direction du Château.

Qu’allait-elle bien pouvoir faire d’autre de sa journée ? Il était encore relativement tôt.